Erable

(Acer)

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érable pourpre résidence de la bergerie 
mai 2003
érable à feuilles d'aubépine
rue Georges Mandel
avril 2003
érable argenté
bd du 1er mai
mai 2003
feuilles érable champêtre
parc Georges Brassens
mai 2003
érable negundo
bd du 1er mai
mai 2003
érable pourpre
rue Georges Mandel
mai 2003
érable pourpre
rue Jean Zay
avril 2003
érables argentés
bd du 1er mai
mai 2003
érables negundo
rue Georges Mandel
mai 2003
érables negundo
rue Georges Mandel
avril 2003
érable sycomore
allée des monégasques
mai 2003
érable sycomore
rue Georges Mandel
mai 2003
érable champêtre
allée Jules Guesde
mai 2003

Description :

Le genre Acer compte environ 115 espèces d'arbres et d'arbustes répandues dans les régions tempérées et froides de l'hémisphère boréal, surtout en Asie et en Amérique du Nord. En Europe, le genre est représenté par 5 essences indigènes, auxquelles sont venues s'adjoindre de nombreuses espèces ornementales américaines et asiatiques. 
Les érables ne croissent qu'à l'état disséminé dans les forêts, mais jouent un rôle important comme essence d'ornement et d'alignement. Ce sont des arbres de hauteur moyenne, exceptionnellement de grande taille ou, au contraire, arbustifs, au feuillage le plus souvent caduc et palmatilobé, aux fleurs petites et verdâtres, mais remarquables par leurs fruits, des samares doubles à ailes membraneuses.

Acer:
ancien nom latin de l'arbre ; signifie aussi pointu, perçant, le bois des érables ayant servi dans l'Antiquité à la fabrication des lances

En savoir plus sur l'érable

Extraits littéraires :

Érable rouge (Albert Lozeau)

Dans le vent qui les tord les érables se plaignent,
Et j'en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent !

Il est dans la montagne, auprès d'un chêne vieux,
Sur le bord d'un chemin sombre et silencieux.

L'écarlate s'épand et le rubis s'écoule
De sa large ramure au bruit frais d'eau qui coule.

Il n'est qu'une blessure où, magnifiquement,
Le rayon qui pénètre allume un flamboiement !

Le bel arbre ! On dirait que sa cime qui bouge
A trempé dans les feux mourants du soleil rouge !

Sur le feuillage d'or au sol brun s'amassant,
Par instant, il échappe une feuille de sang.

Et quand le soir éteint l'éclat de chaque chose,
L'ombre qui l'enveloppe en devient toute rose !

La lune bleue et blanche au lointain émergeant,
Dans la nuit vaste et pure y verse une eau d'argent.

Et c'est une splendeur claire que rien n'égale,
Sous le soleil penchant ou la nuit automnale !

                                Albert Lozeau