Robinier
(Robinia pseudoacacia)
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robinier
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mai 2003 |
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Espace Liberté
mai 2003 |
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mai 2003 |
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rue de Longjumeau
mai 2003 |
Description :
Le robinier faux acacia (Robinia
pseudoacacia) est un membre de la famille des papilionacées. Haut de 25 m,
il a un tronc droit et souvent fourchu, avec des branches lisses et des rameaux
anguleux et pelucheux, d'un brun rougeâtre. L'écorce est brune et rugueuse et
se fissure avec l'âge.
La ramure est étalée, arrondie et légère. Les feuilles sont caduques,
alternes, composées, entières aux bords, rondes à l'extrémité, d'un vert
clair au-dessus, d'un vert plus pâle en dessous et ont de 4 à 10 paires
de folioles ovales ou oblongues. À la base du pétiole, il y a deux grosses épines
dérivées de la transformation des stipules.
Les fleurs, qui ont une corolle papilionacée, sont hermaphrodites, blanches,
odorantes et réunies en grappes pendantes. Le calice est en forme de cloche,
vert et pelucheux.
Les fruits sont des gousses sessiles, linéaires, coriaces, pendantes et
rouge-brun à maturité. Ils contiennent de 4 à 10 graines en forme
de rein.
Cet arbre, importé d'Amérique en 1601, s'est acclimaté et est même
devenu envahissant, mais il donne d'excellents résultats dans la fixation des
talus.
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plus sur le robinier
Extraits littéraires :
Si tristes les vieux quais bordés d'acacias (Georges Rodenbach)
Si tristes les vieux quais bordés d'acacias !
Pourtant, toi qui passais, tu les apprécias
Ces vieux quais où tel beau cygne de l'eau changeante
Entre parfois dans une âme qui s'en argente.
Si tristes les vieux quais, les eaux pleines d'adieux,
Inertes comme les bandeaux silencieux
D'une morte ! les eaux sur qui pleure une cloche,
Les immobiles eaux sur qui le carillon
Égoutte ses sons froids comme d'un goupillon.
Et plus tristes les quais lorsque l'hiver approche !
En mai, quand le ciel rit, on s'était essayé
À mettre de la joie aux vitres des demeures,
- Tendant de rideaux blancs le passage des heures -
Et des roses afin que l'air fût égayé,
Petit luxe, au-dehors, de l'aisance des chambres...
Mais quand l'hiver revient, quand cinglent les décembres,
Les acacias nus, filigranés en noir,
Portent le deuil de la saison ; le vent disperse
Leurs feuilles comme des oiseaux parmi l'averse ;
L'eau du canal se gerce et se gèle - miroir
Las de mirer toujours d'identiques façades !
Maintenant les vieux quais sont déserts et maussades ;
Et, dans les logis clos, les rideaux s'échancrant
Laissent voir, en la chambre et derrière l'écran,
Quelques vieillards sans joie autour d'une lumière
Qui végète sur le réchaud de la théière...
Lumière survivante en ces hivers du nord ;
Faible lueur, clarté triste qui les ressemble ;
On dirait un chétif feu de cierge qui tremble,
Et qu'en chaque maison muette, on veille un mort !
Le
règne du silence. Georges Rodenbach